VTC : Vers une hausse des tarifs avec la prise en compte du temps d’approche ?

Le taux horaire minimum proposé serait au moins égal au salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) horaire brut pour un salarié du privé, soit 11,52 euros depuis le 1er mai. Néanmoins, la Fédération nationale des autoentrepreneurs (FNAE) espère un taux horaire d’au moins 15 euros brut, arguant que les dépenses et les statuts varient d’un chauffeur à l’autre.

Actuellement, à la différence des taxis, les chauffeurs VTC ne sont pas rémunérés pour le trajet effectué pour récupérer un client une fois qu’une course est acceptée. Cette situation pourrait toutefois changer avec ces nouvelles dispositions. Le “temps d’approche” serait alors comptabilisé dès l’acceptation de la course par le chauffeur, une mesure qui pourrait aussi bénéficier aux usagers, souvent pénalisés par le refus de certains conducteurs.

Toutefois, les utilisateurs se demandent s’ils devront supporter l’intégralité de cette augmentation. Un dirigeant d’une plateforme de VTC a évoqué une augmentation “plus ou moins importante” du prix des courses. Néanmoins, il a assuré que cette hausse serait en partie absorbée par les applications, dans le but de ne pas freiner le marché. Cette déclaration intervient alors que la course minimum a été fixée à 10 euros depuis février dernier.

Alors que les applications de VTC gagnent en popularité grâce à leur simplicité et facilité d’utilisation, les changements proposés pourraient impacter le coût final pour les usagers. Cependant, ces discussions visent principalement à offrir une rémunération plus équitable aux chauffeurs, en tenant compte de leurs dépenses et du temps consacré à chaque course. La mise en œuvre de ces mesures dépendra en grande partie du résultat des négociations en cours entre les plateformes et les syndicats.