Gérer vos Ressources Humaines dans le transport : le guide complet

Le secteur du transport est un secteur dynamique, mais il peut également être complexe en matière de gestion des ressources humaines. BVTC vous accompagne dans toutes les étapes de la vie RH de votre entreprise, du recrutement à la rupture du contrat de travail, en passant par la gestion des absences et des rémunérations.

Gérer vos Ressources Humaines dans le transport : le guide complet

1. Quel type de contrat choisir pour des recrutements réussis ?

Le choix du type de contrat est très important pour le succès de votre recrutement. Il existe différents types de contrats, chacun avec ses avantages et ses inconvénients :

CDI (Contrat à durée indéterminée)

  • Avantages: offre une grande sécurité au salarié et favorise la fidélisation.
  • Inconvénients: plus rigide pour l’employeur et les démarches administratives sont plus lourdes.

CDD (Contrat à durée déterminée)

  • Avantages: plus flexible pour l’employeur et permet de répondre à des besoins ponctuels.
  • Inconvénients: moins sécurisant pour le salarié et ne peut être renouvelé que dans certains cas précis.

Intérim

  • Avantages: solution ponctuelle et flexible pour faire face à un surcroît d’activité ou à un remplacement temporaire.
  • Inconvénients: coût plus élevé pour l’employeur et absence de lien direct avec le salarié.

Freelance

  • Avantages: collaboration avec un expert pour une mission spécifique et apporte une grande flexibilité.
  • Inconvénients: moins de contrôle pour l’employeur et la relation est moins encadrée.

Les critères à prendre en compte pour choisir le bon type de contrat:

  • Le besoin de l’entreprise: est-ce un besoin permanent ou ponctuel ?
  • Le profil du poste: quelles compétences et qualifications sont requises ?
  • Le budget de l’entreprise: quel est le coût de chaque type de contrat ?
  • Les attentes du salarié: recherche-t-il un emploi stable ou une mission ponctuelle ?

2. Quel est le coût d’un salarié ?

Le coût d’un salarié ne se résume pas au seul salaire brut. Il faut également tenir compte des charges sociales patronales, qui peuvent représenter jusqu’à 30% du salaire brut.

Le salaire brut:

  • Déterminé par la convention collective applicable à l’entreprise et par les qualifications du salarié.
  • Comprend le salaire de base, les primes et les indemnités.

Les charges sociales patronales:

  • Cotisations versées par l’employeur aux organismes sociaux.
  • Financent la sécurité sociale, les retraites, l’assurance chômage, etc.
  • Taux variable selon le type de contrat et le statut du salarié.

Exemple: Pour un salarié au SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) en 2024, le coût total pour l’employeur est d’environ 2 000 € par mois.

3. Quel est le coût des charges sociales ?

Les charges sociales patronales sont prélevées sur le salaire brut du salarié et versées par l’employeur aux organismes sociaux. Elles financent la sécurité sociale, les retraites, l’assurance chômage, etc.

Les principales charges sociales patronales:

  • Assurance maladie: 13,80%
  • Assurance vieillesse: 16,40%
  • Assurance chômage: 4,05%
  • Accident du travail: 0,90%
  • Formation professionnelle: 0,50%

Le taux global de charges sociales patronales:

  • Varie selon le type de contrat et le statut du salarié.
  • En moyenne, environ 30% du salaire brut.

4.Comment gérer le paiement des charges sociales ?

Il existe plusieurs options pour gérer le paiement des charges sociales :

1. Paiement par prélèvement automatique :

  • C’est la méthode la plus simple et la plus courante.
  • Le montant des charges sociales est prélevé directement sur le compte bancaire de l’entreprise.
  • L’entreprise doit fournir un mandat de prélèvement à l’organisme de recouvrement des charges sociales.

2. Paiement par virement bancaire :

  • L’entreprise effectue un virement bancaire du montant des charges sociales à l’organisme de recouvrement.
  • L’entreprise doit respecter les dates limites de paiement pour éviter des pénalités.

3. Paiement par chèque :

  • Le paiement par chèque est possible, mais il est moins pratique que les autres méthodes.
  • L’entreprise doit envoyer un chèque à l’ordre de l’organisme de recouvrement des charges sociales.
  • Le chèque doit être libellé et signé par un représentant habilité de l’entreprise.

4. Paiement en ligne :

  • Certains organismes de recouvrement des charges sociales proposent un service de paiement en ligne.
  • L’entreprise peut payer ses charges sociales en utilisant sa carte bancaire ou son compte PayPal.

Le choix de la méthode de paiement des charges sociales dépend de plusieurs facteurs, tels que :

  • La taille de l’entreprise
  • Le nombre de salariés
  • Le volume des charges sociales à payer
  • Les préférences de l’entreprise

Il est important de choisir une méthode de paiement fiable et sécurisée pour éviter des retards de paiement et des pénalités.

5. Quelles sont les aides disponibles pour recruter ?

Embaucher de nouveaux talents est un enjeu crucial pour la croissance de votre entreprise. Heureusement, de nombreuses aides et subventions existent pour vous accompagner dans ce processus et alléger le coût d’un recrutement.

1. Aides pour tous types d’embauche

  • Aide unique à l’embauche (AUE) :
    • Montant: jusqu’à 6 000 € pour un jeune de moins de 26 ans et 4 000 € pour un salarié de plus de 26 ans.
    • Conditions: accessible aux entreprises de moins de 250 salariés pour l’embauche d’un CDI ou CDD d’au moins 6 mois.
  • Exonérations de charges sociales:
    • Réduction Fillon: diminution des charges patronales sur les bas salaires.
    • Zones franches urbaines-territoires entrepreneurs (ZFU-TE): exonérations totales ou partielles de charges sociales.
    • Zones de revitalisation rurale (ZRR): exonérations de charges sociales et d’impôts.

2. Aides pour l’embauche de profils spécifiques

  • Contrat d’apprentissage:
    • Aide unique à l’embauche d’un apprenti: jusqu’à 8 000 € pour un apprenti de moins de 29 ans et 7 000 € pour un apprenti de 30 ans et plus.
    • Exonérations de charges sociales: exonération totale ou partielle des charges sociales patronales.
  • Contrat de professionnalisation:
    • Aide à l’embauche: jusqu’à 5 000 € pour l’embauche d’un demandeur d’emploi de 45 ans et plus.
    • Exonérations de charges sociales: exonération partielle des charges sociales patronales.
  • Travailleurs handicapés:
    • Aides à l’embauche: jusqu’à 4 000 € pour l’embauche d’un travailleur handicapé.
    • Exonérations de charges sociales: exonération partielle des charges sociales patronales.

3. Aides régionales et sectorielles

  • Subventions régionales: diverses subventions peuvent être disponibles selon la région et le secteur d’activité.
  • Aides spécifiques: des aides sectorielles peuvent exister pour certains métiers en tension.

4. Outils pour trouver les aides disponibles

5. Nos conseils pour maximiser vos chances d’obtenir des aides

  • Constituez un dossier complet: veillez à fournir toutes les pièces justificatives demandées.
  • Respectez les conditions d’éligibilité: assurez-vous de répondre aux critères d’attribution des aides.
  • Anticipez vos démarches: les demandes d’aides peuvent prendre du temps à traiter.

6. Existe-t-il des aides et subventions pour l’embauche d’un apprenti en France ?

Plusieurs dispositifs d’aides et subventions peuvent être mobilisés par les entreprises qui embauchent un apprenti, en fonction de leur taille, du statut de l’apprenti et du type de contrat d’apprentissage.

Les principales aides et subventions sont:

  • Aide unique à l’embauche d’un apprenti:
    • Montant: 6 000 € pour un apprenti de moins de 29 ans et 5 000 € pour un apprenti de 30 ans et plus.
    • Conditions:
      • Contrat d’apprentissage signé entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024.
      • Entreprise de moins de 250 salariés.
      • Apprenti préparant un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master.
  • Aide à l’embauche d’un apprenti en situation de handicap:
    • Montant: 8 000 € pour un apprenti de moins de 29 ans et 7 000 € pour un apprenti de 30 ans et plus.
    • Conditions:
      • Contrat d’apprentissage signé entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024.
      • Entreprise de toutes tailles.
      • Apprenti en situation de handicap reconnu par la MDPH.
  • Exonérations de charges sociales:
    • Exonération totale des charges sociales patronales pour les apprentis de moins de 18 ans.
    • Exonération partielle des charges sociales patronales pour les apprentis de 18 à 29 ans.
  • Subventions régionales:
    • Certaines régions proposent des subventions complémentaires pour l’embauche d’un apprenti.
    • Conditions:
      • Variables selon les régions.
      • Se renseigner auprès de la région concernée.

7. Quel est le salaire minimum pour un salarié ?

En France, le salaire minimum est le Smic (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). Il s’agit du salaire horaire minimum brut en dessous duquel un salarié ne peut pas être rémunéré.

Le montant du Smic est revalorisé chaque année au 1er janvier et au 1er mai.

Depuis le 1er janvier 2024, le Smic horaire brut est de 11,65 euros, soit un Smic mensuel brut de 1 766,92 euros pour 35 heures hebdomadaires.

Le Smic net est de 9,23 euros par heure et de 1 398,69 euros par mois.

Le Smic peut être complété par des primes, des indemnités et des avantages en nature.

De plus, certaines conventions collectives prévoient des salaires minimaux conventionnels (SMC) qui peuvent être supérieurs au Smic.

Pour connaître le salaire minimum applicable à un salarié, il faut donc se référer à la convention collective applicable à son emploi.

rh transport

8. La DPAE est-elle obligatoire ?

Oui, la DPAE (Déclaration Préalable à l’Embauche) est obligatoire pour tout employeur, quel que soit son statut juridique, son secteur d’activité ou la taille de son entreprise. Elle doit être effectuée avant l’embauche de tout salarié, quelle que soit la nature ou la durée du contrat de travail (CDI, CDD, intérim, etc.).

La DPAE permet à l’employeur de :

  • Immatriculer le salarié à la Sécurité sociale
  • Ouvrir les droits du salarié à l’assurance chômage
  • Effectuer les déclarations sociales

La DPAE peut être effectuée en ligne sur le site web de l’Urssaf ou par voie postale.

Le non-respect de l’obligation de DPAE peut entraîner des sanctions pour l’employeur, notamment une amende pouvant atteindre 3 000 euros.

9. Les tickets restaurant sont-ils obligatoires ?

Non, les tickets restaurant ne sont pas obligatoires pour les employeurs.

L’employeur a l’obligation de proposer à ses salariés une solution pour leur repas de midi, mais il peut choisir entre :

  • Fournir des titres-restaurant
  • Mettre en place une cantine ou un restaurant d’entreprise
  • Verser une prime de déjeuner

Le choix entre ces différentes options appartient à l’employeur, en fonction des besoins de ses salariés et des moyens de l’entreprise.

Si l’employeur choisit de fournir des titres-restaurant, il doit respecter certaines obligations :

  • Le montant minimum de la participation de l’employeur est de 50%
  • Le montant maximum de la valeur faciale d’un ticket restaurant est de 8,53 € en 2024
  • Les tickets restaurant ne peuvent être utilisés que pour payer des repas

Les titres-restaurant sont un avantage apprécié par les salariés, car ils permettent de réduire le coût de leur repas de midi.

10. Quel modèle de feuille de pointage pour un salarié ?

Voici un modèle de feuille de pointage pour salarié

Nom du salarié :

Poste occupé :

Période :

DateHeure d’arrivéeHeure de départPause déjeunerHeures travailléesObservations
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche

11. Quels sont les éléments qui constituent un STC d’un salarié ?

Un STC, ou Statut de Cadre, est un document qui définit les conditions particulières d’emploi d’un salarié cadre. Il est généralement établi par l’employeur et signé par le salarié.

Voici les éléments qui constituent généralement un STC :

  • La fonction du salarié
  • Le niveau de responsabilité
  • La rémunération
  • Les avantages en nature
  • Le temps de travail
  • Les congés payés
  • Les RTT
  • La prévoyance
  • La mutuelle
  • La clause de non-concurrence
  • La clause de mobilité
  • La période d’essai
  • Le préavis de licenciement

Le STC peut également mentionner d’autres éléments, tels que :

  • Les objectifs annuels
  • Le plan de formation
  • Le suivi des performances
  • L’évaluation des compétences

Le STC est un document important qui permet de clarifier les relations entre l’employeur et le salarié.

Le STC est un outil précieux pour la gestion des ressources humaines.

12. Quels sont les motifs possibles pour se séparer d’un salarié ?

Il existe plusieurs motifs possibles pour se séparer d’un salarié en CDD ou CDI :

  • Faute grave: manquement grave aux obligations du salarié.
  • Incapacité professionnelle: le salarié est inapte à occuper son poste pour des raisons médicales.
  • Licenciement économique: l’entreprise est contrainte de supprimer des postes pour des raisons économiques.
  • Rupture conventionnelle: accord entre les deux parties pour mettre fin au contrat de travail.

13. Quel est le motif le moins coûteux pour se séparer d’un salarié ?

La rupture conventionnelle est le motif le moins coûteux pour se séparer d’un salarié. Elle permet aux deux parties de convenir d’un commun accord de la fin du contrat de travail.

Avantages de la rupture conventionnelle:

  • Coût moins élevé que les autres motifs de licenciement.
  • Procédure plus simple et moins conflictuelle.
  • Permet au salarié de percevoir des indemnités de rupture conventionnelle.

14. Comment entamer une procédure de rupture conventionnelle ?

La rupture conventionnelle est un processus encadré par la loi. Il est important de respecter les étapes suivantes :

  • Négociation d’un accord :
    • L’employeur et le salarié doivent négocier les conditions de la rupture du contrat de travail, telles que le montant de l’indemnité de rupture conventionnelle et la date de fin de contrat.
    • Il est conseillé de se faire assister par un conseiller du salarié (par exemple un représentant syndical) ou un avocat.
    • L’accord doit être écrit et signé par les deux parties.
  • Homologation de l’accord :
    • L’accord de rupture conventionnelle doit être transmis à la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) pour homologation.
    • La DIRECCTE dispose d’un délai de 15 jours pour homologuer l’accord.
    • Si l’accord est homologué, la rupture du contrat de travail est effective à la date prévue dans l’accord.

15. Quels sont les documents de sortie pour un salarié ?

Lors de la rupture du contrat de travail, l’employeur doit remettre au salarié plusieurs documents :

  • Certificat de travail : document mentionnant les dates d’emploi, le poste occupé et la qualification du salarié.
  • Solde de tout compte : document mentionnant le détail des sommes versées au salarié lors de la rupture du contrat (salaire impayé, congés payés non pris, etc.).
  • Attestation Pôle Emploi : document permettant au salarié de s’inscrire à Pôle Emploi et de percevoir des allocations chômage.

rh transport

16. Mutuelle et prévoyance

La mutuelle et la prévoyance sont deux éléments clés de la protection sociale des salariés. Elles complètent les régimes de sécurité sociale obligatoires et offrent une couverture plus large en cas de maladie, d’accident, d’invalidité ou de décès.

La mutuelle prend en charge une partie des frais de santé non remboursés par la Sécurité sociale, tels que les consultations médicales, les médicaments, les hospitalisations, etc. Elle peut également proposer des garanties complémentaires, comme le remboursement des lunettes, des soins dentaires ou des cures thermales.

La prévoyance permet de protéger les salariés et leurs familles en cas de perte de revenus due à un arrêt de travail, une invalidité ou un décès. Elle peut verser des indemnités journalières, des rentes d’invalidité ou des capitaux décès.

La mutuelle et la prévoyance contribuent à la performance de l’entreprise en :

  • Améliorant le bien-être des salariés : en réduisant leurs soucis financiers en cas de maladie ou d’accident, la mutuelle et la prévoyance permettent aux salariés de se concentrer sur leur travail et d’être plus productifs.
  • Attirant et fidélisant les talents : des garanties de mutuelle et de prévoyance attractives peuvent être un argument décisif pour les candidats à l’embauche et pour les salariés en recherche d’une meilleure protection sociale.
  • Diminuant les arrêts de travail : en cas de maladie ou d’accident, la mutuelle et la prévoyance peuvent permettre aux salariés de se soigner plus rapidement et de revenir plus vite au travail.

17. Comment déclarer une maternité d’une salariée ?

L’employeur doit être informé de la grossesse de sa salariée dès que possible. Il doit ensuite déclarer la maternité à la caisse d’assurance maladie.

Démarches de l’employeur:

  • L’employeur doit aménager le poste de travail de la salariée enceinte, si nécessaire, pour garantir sa sécurité et sa santé.
  • Il doit suspendre le contrat de travail de la salariée pendant son congé maternité.
  • Il doit maintenir son salaire pendant les six premières semaines du congé maternité (sous certaines conditions).

18. Comment déclarer un accident d’un salarié ?

L’employeur doit déclarer l’accident de travail à la caisse d’assurance maladie dans les 48 heures.

Démarches de l’employeur:

  • Remplir une déclaration d’accident du travail et la transmettre à la caisse d’assurance maladie.
  • Conserver les preuves de l’accident (témoins, photos, etc.).
  • Prendre en charge les frais médicaux liés à l’accident.

19. Quelles sont les conditions pour verser les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ?

Pour pouvoir verser les indemnités journalières à son salarié en arrêt maladie, l’employeur doit respecter plusieurs conditions :

  • Le salarié doit avoir un an d’ancienneté dans l’entreprise.
  • L’arrêt de travail doit être consécutif à une maladie ou un accident et être justifié par un avis d’arrêt de travail délivré par un médecin.
  • L’employeur doit verser des indemnités journalières pendant une certaine période, variable selon la durée de l’arrêt maladie et la convention collective applicable.

20. En cas d’arrêt maladie, qui supporte la rémunération du salarié ?

En cas d’arrêt maladie, la rémunération du salarié est prise en charge par plusieurs acteurs, selon la durée de l’arrêt et le statut du salarié.

Pendant les 3 premiers jours:

  • Le salarié n’est pas rémunéré.
  • L’employeur peut éventuellement mettre en place une indemnité complémentaire de maladie, prévue par la convention collective ou le contrat de travail.

Du 4ème au 90ème jour:

  • Le salarié perçoit des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) versées par la caisse d’assurance maladie.
  • Le montant des IJSS est calculé en fonction du salaire brut du salarié et de son ancienneté dans l’entreprise.
  • L’employeur peut verser une indemnité complémentaire de maladie, portant la rémunération du salarié à un niveau supérieur aux IJSS.

Après le 90ème jour:

  • Le salarié peut percevoir des indemnités de longue maladie versées par la caisse d’assurance maladie.
  • Le montant des indemnités de longue maladie est variable selon la situation du salarié.
  • L’employeur n’est plus tenu de verser une indemnité complémentaire de maladie.

Cas particuliers:

  • Accident du travail ou maladie professionnelle:
    • Les indemnités sont versées par la caisse d’assurance maladie dès le 1er jour d’arrêt.
    • L’employeur n’est pas tenu de verser une indemnité complémentaire.
  • Congé maternité ou paternité:
    • Le salarié perçoit une allocation de maternité ou de paternité versée par la caisse d’assurance maladie.
    • L’employeur peut verser une indemnité complémentaire.

21. Comment rédiger un avertissement ?

L’avertissement est une sanction disciplinaire mineure qui doit être notifiée au salarié par écrit. Il doit être motivé et mentionner les faits reprochés au salarié.

Contenu de l’avertissement:

  • Date de l’avertissement
  • Identité de l’employeur et du salarié
  • Faits reprochés au salarié
  • Mesures correctives attendues du salarié

Procédure à suivre:

  • Avant de prononcer un avertissement, l’employeur doit convoquer le salarié à un entretien préalable.
  • L’avertissement doit être remis au salarié en main propre ou envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception.
  • Le salarié dispose d’un délai pour contester l’avertissement.

22. Ai-je le droit de verser des primes et avec quel plafond ?

Oui, vous avez le droit de verser des primes à vos salariés. Le plafond des primes est variable selon le type de prime et la convention collective applicable à votre entreprise.

Types de primes:

  • Prime d’ancienneté: récompense la fidélité du salarié.
  • Prime de performance: récompense les résultats obtenus par le salarié.
  • Prime d’assiduité: récompense la présence régulière du salarié.
  • 13ème mois: gratification de fin d’année.

Plafond des primes:

  • Variable selon le type de prime: certaines primes peuvent être exonérées de charges sociales patronales, d’autres sont soumises à un plafond.
  • Déterminé par la convention collective: la convention collective applicable à votre entreprise peut fixer des plafonds pour certaines primes.

Exemple: La participation aux bénéfices est une prime exonérée de charges sociales patronales dans la limite de 33 % du montant versé aux salariés.

Pour connaître les plafonds exacts applicables à votre situation, il est recommandé de se renseigner auprès d’un expert-comptable ou d’un avocat spécialisé en droit du travail.

23. Les conventions collectives : un élément essentiel de la gestion RH dans le transport

Une convention collective est un accord négocié entre les organisations syndicales de salariés et les organisations patronales d’un secteur d’activité. Elle fixe les règles applicables aux relations de travail entre les employeurs et les salariés de ce secteur.

La convention collective aborde de nombreux aspects du contrat de travail, tels que :

  • La rémunération: salaires minimaux, primes, indemnités, etc.
  • Le temps de travail: durée du travail, horaires, congés payés, etc.
  • Les conditions de travail: sécurité, hygiène, formation, etc.
  • Les droits et obligations des salariés: protection sociale, licenciement, etc.

Les conventions collectives présentent de nombreux avantages pour les entreprises et les salariés :

  • Pour les entreprises:
    • Elles garantissent un cadre juridique stable et sécurisé pour les relations de travail.
    • Elles contribuent à la paix sociale et à la motivation des salariés.
    • Elles favorisent l’attractivité de l’entreprise.
  • Pour les salariés:
    • Elles protègent leurs droits et garantissent des conditions de travail décentes.
    • Elles leur permettent de connaître leurs droits et obligations.
    • Elles contribuent à l’égalité professionnelle.

24. Quel sont les critères pour valider la retraite ?


Pour valider un trimestre de retraite en France, il n’est pas nécessaire d’avoir travaillé pendant trois mois complets. Il suffit de percevoir un revenu minimum sur l’année. Ce revenu minimum est égal à 150 fois le Smic horaire brut en vigueur au 1er janvier de l’année.

En 2024, le Smic horaire brut est de 11,65 euros. Le salaire minimum pour valider un trimestre de retraite est donc de 1 747,50 euros (150 x 11,65 euros).

C’est le minimum requis pour valider un trimestre. Il est possible de valider plus de trimestres en percevant un revenu plus élevé.

Voici quelques exemples :

  • Si vous percevez un salaire de 2 000 euros brut par mois, vous validerez 4 trimestres de retraite par an.
  • Si vous percevez un salaire de 1 500 euros brut par mois, vous validerez 3 trimestres de retraite par an.

Les conditions de validation des trimestres de retraite peuvent être différentes pour certains régimes spéciaux.


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