Les 3 erreurs que font 90% des VTC : les bonnes stratégies à adopter
En 2024, une grande majorité des acteurs du transport de personnes font encore des erreurs basiques, par manque d’accompagnement ou d’information précise.
Chacune de ces erreurs éloigne l’entrepreneur de la réussite et de la possibilité de pérenniser tranquillement son activité. Car oui, vous n’êtes pas simplement chauffeur de véhicule privé, vous êtes avant tout entrepreneur.
Comme tout entrepreneur, il faut donc penser à la pérennité et à la rentabilité de son entreprise. Les quelques conseils qui suivent vont vous permettre d’éviter les 3 erreurs de base lorsqu’on lance son activité professionnelle.
Erreur N°1 : opter pour une voiture en location
Pas de chauffeurs sans véhicules. Mais quel véhicule ?
La grosse erreur des chauffeurs qui se lancent, c’est de préférer louer son véhicule plutôt que d’en devenir propriétaire.
Voilà pourquoi la location de véhicule n’est pas adaptée pour les chauffeurs VTC :
- Le coût: la location est facturée entre 1200 et 1500€ par mois. Bien évidemment, l’opération suppose un dépôt de garantie (caution) qui sera amputée si le véhicule est retourné endommagé.
- La limitation kilométrique : passé 5000 kilomètres par mois, le forfait de location ne couvre plus les kilomètres parcourus. Chaque kilomètre supplémentaire est facturé.
La raison de cette erreur de base est simple : on pense trop souvent que les banques ne prêtent pas d’argent pour développer une activité de VTC. Erreur !
Si vous vous présentez devant votre banquier accompagné d’un business plan bien pensé et bien monté, ce dernier n’aura aucune raison de ne pas vous accorder un prêt. Il suffit de bien penser sa demande de crédit auto :
- Chercher à acheter un véhicule d’occasion en bon état.
- Solliciter un prêt auto inférieur à 20 000 euros. Pour ce montant, le directeur d’agence n’est pas tenu d’intervenir. C’est donc votre banquier qu’il faut convaincre.
Ce n’est pas parce que vous venez juste d’obtenir votre examen VTC à l’issue de la formation, que vous n’avez pas de crédibilité aux yeux des banques. C’est le manque de préparation qui porte préjudice, tout simplement.
Avec un business plan solide, étoffé et cohérent, un banquier est facile à convaincre.
Quant au choix du véhicule, optez pour une Toyota Prius, ou une Peugeot 508, de bonne qualité et facile à revendre le temps venu. Sachez que pour 20 000 euros, on peut acheter une voiture en excellent état. Un crédit de ce montant représente des mensualités comprises entre 350 et 450 €/mois.
Dans notre centre de Formation BVTC-ACADEMIE , nous formons les personnes désirant obtenir la carte VTC, pour passer l’examen (théorique et pratique).
Et c’est vrai que la plupart des personnes que nous accueillons ont cette croyance limitante que les banques ne financent pas, mais c’est souvent par manque de préparation.
En clair :
- Location du véhicule + limitation kilométrique = impossibilité de rentabiliser le véhicule sur 2 tours par jour.
En revanche :
- Achat du véhicule + possibilité de faire travailler un 2ème chauffeur = rentabilité évidente, et possibilité de récupérer une partie du prix du véhicule à la revente.
A noter : n’achetez pas un véhicule neuf ! Sa décote sera très importante dès les premiers kilomètres. Préférez le marché de l’occasion.
Erreur N°2 : ne travailler que pour des applications
Chauffeur VTC = application. C’est faux !
Les applications ne travaillent pas dans l’intérêt des chauffeurs. Elles travaillent avant tout pour elles. Rien ne va dans le sens du chauffeur :
- Les courses mal rémunérées.
- Des commissions en constante augmentation.
- L’obligation de répondre présent au moindre appel.
- Les clients venus des applications sont différents d’une clientèle bien construite au fil du temps.
De toute façon, c’est une drogue, des shoots de dopamine. A chaque fois que vous avez une course sur votre téléphone, c’est la facilité. C’est un cercle vicieux. Mais ce cercle vicieux a un prix : comme une grande majorité de VTC, vous allez déposer le bilan en moins de trois ans si vous devenez dépendant d’une plateforme.
Il faut donc éviter la facilité et choisir une autre approche :
- Déployer une stratégie globale pour se créer une clientèle.
Les solutions sont nombreuses :
- Développer un site internet.
- Se créer un profil LinkedIn solide.
- Obtenir des contrats de société.
- Faire de la publicité (Google ou Facebook).
Soyez visible !
Toutes les applications deviennent complémentaires dès que vous travaillez avec votre clientèle privée. Si vous faites ça en étant propriétaire du véhicule et en ayant vos clients, vous allez créer ce que l’on appelle un fond de commerce et votre société va devenir valorisable. Vous pourrez un jour la revendre.
Alors que si vous êtes en location de véhicule et que vous travaillez uniquement pour les applications, les clients ne sont pas vos clients. Dans ce cas, impossible de valoriser votre entreprise.
Choisissez le bon modèle économique pour vous assurer de pérenniser votre activité.
Erreur N°3 : les chauffeurs de VTC restent chauffeurs
C’est vrai que quand on commence son activité VTC, on a pour ambition d’avoir son indépendance, d’avoir sa liberté de travailler un peu quand on veut, de choisir ses horaires, etc. Cela implique donc de conduire.
Mais souvenez-vous d’une chose :
- Vous êtes entrepreneur et vous avez cette responsabilité de développer votre entreprise.
Cela suppose le développement d’une clientèle privée. Mais ce n’est pas la seule solution. Ça peut aussi marcher sur applications, recruter des chauffeurs.
Mettez en place un vrai service, différenciez-vous de la concurrence, essayez de créer de la valeur ajoutée et créez des avantages concurrentiels. Le but est de passer en mode gestionnaire.
Dès lors que vous avez des gens qui travaillent pour vous, veillez à créer une grande famille de business. Votre rôle sera davantage celui d’un gestionnaire entrepreneur. Cela va renforcer ce processus de valorisation de votre entreprise et vous pourrez potentiellement travailler moins derrière le volant et gagner beaucoup plus d’argent.
Bien évidemment, il faut que ce soit un cercle vertueux, que vous ayez une notion de respect avec vos chauffeurs, qu’ils soient bien rémunérés et qu’ils soient bien traités. Malheureusement, aujourd’hui on voit de tout.
Essayez de prendre ce recul et la hauteur propres à l’entrepreneur. Ce n’est pas une fatalité pour vous d’être chauffeur VTC, mais ce n’est pas une finalité non plus. Vous êtes entrepreneur avant tout. Prenez le temps de réfléchir sur les stratégies que vous pouvez mettre en place pour justement recruter et créer une vraie société, une vraie entreprise, un vrai concept avec des gens qui travaillent pour vous sur un vrai projet.
Pour être accompagné de A à Z dans votre projet de création d’entreprise VTC & comptabilité, contactez-nous !
On vous en dit plus
Nos derniers articlesNous sommes à votre écoute
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter :