Le Fondateur d’UBER, Travis Kalanick est mis à l’écart de sa société !
Ces derniers mois la société de transport n’a eu de cesse de défrayer la chronique. Au coeur de plusieurs badbuzz très rapprochés, harcèlement sexuel, vol de technologie à GOOGLE ou encore une altercation du fondateur avec un chauffeur filmé à son insu.
Cela fait un moment que la start-up est pointée du doigt pour sa culture d’entreprise.
Après avoir reçu plus de 200 plaintes en interne, une vingtaine de démissions au sein du groupe sont à déplorer. Depuis le début de l’année, le directeur technique, le directeur financier, l’ancien directeur du pôle Asie, Emil Michael, le numéro deux du groupe et ami proche de Travis Kalanick, suivit du patron d’Uber Suisse, Allemagne et Autriche, Rasoul Jalali.
Travis Kalanick prend un congé sans solde !
Le patron et fondateur d’Uber paie la surenchère de scandales qui a touché son entreprise depuis plusieurs années
L’annonce a été faite par une lettre envoyée aux employés mardi après-midi, dans laquelle Kalanick a promis de retourner à l’entreprise comme la version “2.0” de lui-même.
La décision de Kalanick de prendre congé a également suivi la mort subite de sa mère dans un accident nautique, le PDG déclare dans sa lettre « Depuis huit ans, ma vie tourne autour d’Uber. Les événements récents m’ont rappelé que les gens sont plus importants que le travail ». Dans un courrier électronique au personnel d’Uber, Kalanick a expliqué que son départ temporaire est destiné aussi à donner naissance à un “Uber 2.0”, avec des valeurs corporatives recentrées et une culture de travail réformée, fin de la « bro culture » !
“Pour que Uber 2.0 aboutisse, il n’y a rien de plus important que de consacrer mon temps à construire l’équipe de direction”, a-t-il écrit dans son courriel. “Mais si nous travaillons sur Uber 2.0, j’ai également besoin de travailler sur Travis 2.0 pour devenir le leader dont cette entreprise a besoin et que vous méritez.”
Plutôt que de nommer un directeur général intérimaire, un comité de gestion de 14 membres dirigera l’entreprise en l’absence de Kalanick. Lorsque Kalanick reviendra, il aura un rôle limité, l’entreprise envisageant d’engager un chef d’exploitation pour s’acquitter de certaines de ses responsabilités de gestion.
Cependant selon le New York Times, ce dernier renforce son contrôle sur l’entreprise. « Il rachète les actions des employés qui démissionnent ».
Le CEO d’ UBER n’a à ce jour pas donné de date de retour.
Notons que UBER perd de l’argent. En 2016, l’entreprise a enregistré des pertes astronomiques d’un montant de 2,6 milliards d’euros et sa valorisation à 63 milliards d’euros serait fortement amplifiée.
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