Les chauffeurs VTC réclament un revenu minimum garanti
On vous l’annonçait il y a peu de temps : un accord a été signé mi-janvier entre les syndicats et les plateformes VTC. Le revenu minimum par course est désormais fixé à 7,65€ net.
Ce montant est cependant jugé insuffisant par certains syndicats qui demandent un nouveau revenu minimal garanti qui leur permettrait de vivre dignement.
La plateforme française Lecab a dors et déjà moi en place un revenu de 35 euros net de l’heure pour les chauffeurs qui utilisent son application.Le temps d’attente n’est pas décompté, mais le temps d’approche et de transport des passagers est quant à lui rémunéré. Le président de Lecab Yves Weisselberger, a déclarer que 35 euros net est « ce qui permet à un chauffeur de gagner correctement sa vie » une fois les charges déduites, le prix de l’essence et du véhicule.
Le délégué syndical Fabian Tosolini déplore cette action qu’il pense être « un effet de com’ » et ajoute que 35 euros ne suffisent pas à couvrir les coûts de certains trajets comme lorsqu’il y a des temps d’attente à l’aéroport.
Le dialogue social va donc se poursuivre. Le syndicat demande une revalorisation de la tarification horokilométrique. Actuellement, les plateformes proposent une rémunération entre 1,05 euro et 1,20 euro le kilomètre. Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV, déclare que « pour atteindre un seul de rentabilité, on devrait être à 1,40 euro du kilomètre sur une gamme éco, pour une berline à 1,95 et pour la gamme van on devrait être à 2,50 ».
Laureline Seyries, la manager générale d’Uber France reconnaît qu’il est “probable” que la question des revenus soit “parmi les tout prochains sujets” abordés.
Il faut pour cela résoudre les défis techniques qui se posent, notamment pour réussir à évaluer le temps de travail.
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